J'ai emprunté à la bibliothèque le livre « M'as tu vue » de Sophie Calle. J'ai connue l'artiste pour la première fois par son exposition à la BnF « Prenez soin de vous » (2007). Le sujet était un peu trop sentimental à mon goût. Par la suite, j'ai vu des extraits de son œuvre «L'Hôtel» (1981). Le sujet est moins intime, et l'artiste a montré son observation tout en gardant assez de distance aux spectateurs (je trouve que dans "L'Hôtel" elle cherche plus à présenter les choses telle qu'elle qu'à émouvoir les gens).
Dans « M'as tu vue », certains œuvres me palissent plus que d'autres:
«Journaux intimes», 1978-1992
( >> J'ai toujours bien aimé l'usage d'un moleskine blanc comme support artistique...)
«L'Hôtel», 1981
«Histoires vraies», 1988-2003
(>> L'artiste porte un regarde sensuel aux petites choses de rien du tout dans la vie...)
«Appoitment with Sigmund Freud», 1998
(>> La maison de Freud a bien choisi l'artiste pour faire l'expo...)
«Le Régime chromatique», 1997
(L'idée est mignonne. Les photos ne sont pas moins mignonnes. )
«Le Bronx», 1980
(>> C'est mon préféré de tous oeuvres de S. C.) «Anatoli», 1984
(>> Pour le récit...)
«L'Erouv de Jérusalem», 1996
(>> L'installation de la salle de l'exposition est esthétiquement intéressante. Le format des photos est très bien choisi pour représenter le sujet.)
«Souvenirs de Berlin-Est», 1996
( >> J'aime bien l'idée de présenter l'histoire complexe de Berlin par le "vide". J'ai aussi le plaisir de voir la photo du palais république)
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«Les aveugles» (1986):
" J'ai rencontré des gens qui sont nés aveugles.
Qui n'ont jamais vu.
Je leur ai demandé quelle est pour eux l'image de la beauté. ""La plus belle chose que j'ai vue c'est la mer, la mer à perdre de vue."«Le Régime chromatique» (1997)
"Dans le livre Léviathan, paru aux éditions Actes Sud, l'auteur Paul Auster, me remercie de l'avoir autorisé à mêler la réalité à la fiction. Il s'est en effet servi de certains épisodes d ma vie pour créer les pages 84 et 93 de son récit, un personnage de fiction prénommé Maria, qui ensuite me quitte pour vivre sa propre histoire.""Puisque, dans Léviathan, Paul m'a pris comme sujet, j'imaginé d'inverser le rôles, en le prenant comme auteur de mes actes. "
"Dans Léviathan, Paul Auster décrit ainsi son personnage Maria: «Certaines semaines, elle s'est imposait ce qu'elle appelait "le régime chromatique", se limitant à des aliments d'une seule couleur par jour.»
"Afin de nous rapprocher, Maria et moi, durant la semaine du 8 au 14 décembre 1997, j'ai décidé d'obéir au livre.""DIMANCHE:
ORANGE, ROUGE, BLANC,
VERT, JAUNE ET ROSE"«Anatoli», 1984
«Journaux intimes», 1978-1992